Les déductions fiscales cachées dans votre maison

4 Déductions fiscales auxquelles vous pouvez prétendre en tant que propriétaire

« J’adore la saison des impôts ! » Personne n’a jamais dit ça. Le plus souvent, le temps des impôts est une période de l’année que peu de gens attendent avec impatience. Que vous payiez un comptable pour faire vos impôts, que vous fassiez appel à une firme fiscale commerciale ou que vous les fassiez vous-même, les déclarations fiscales peuvent prendre du temps et s’avérer très pénibles à accomplir.

Mais si vous êtes un nouveau propriétaire cette année, vous pourriez peut-être trouver au moins un peu de soulagement. Il existe en effet plusieurs déductions fiscales auxquelles vous pouvez prétendre, grâce à votre domicile. Même si vous ne remplissez pas tous les critères, c’est toujours mieux que rien. Voici quatre déductions fiscales cachées auxquelles vous pourriez avoir droit et ce que vous pouvez faire pour en profiter.

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1. Déductions d’intérêts hypothécaires

Il est possible de bénéficier d’une déduction fiscale du prêt hypothécaire, si le fonds en question sert à financer un investissement locatif, ou encore des travaux d’amélioration de l’habitat. Il peut s’agir de :

  • la réparation ou la rénovation d’une maison destinée à la location ;
  • une nouvelle construction destinée à la location ;
  • conservation d’un bâtiment locatif reçu en donation ou en succession ;
  • la renégociation d’un prêt dédié à la construction, la réparation, l’amélioration, ou la conservation d’un bien destiné à la location
  • l’installation de panneaux photovoltaïque ;
  • l’installation de pompes à chaleur ;
  • l’installation d’équipements pour les personnes âgées ou handicapées.

Il faut cependant noter que pour pouvoir bénéficier d’une déduction fiscale des intérêts d’emprunt, le bâtiment doit être mis en location dans les 12 mois qui suivent son acquisition ou la fin des travaux.

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2. Déduction de l’impôt foncier

Pour les biens mis en location, les impôts locaux incombant aux propriétaires tels que la taxe foncière, les taxes annexes à la taxe foncière et la contribution sur les revenus locatifs sont déductibles du revenu foncier à condition qu’ils soient payés dans l’année d’imposition.

D’autres charges sont également déductibles des revenus fonciers, notamment :

  • les frais de gestion, de garde et de procédure,
  • les primes d’assurances,
  • les dépenses d’entretien, d’amélioration et de réparation,
  • les dépenses à la charge des propriétaires,
  • les provisions pour charges de copropriété,
  • les intérêts d’emprunt,
  • les indemnités d’éviction et frais de relogement.

3. Déduction pour frais de bureau à domicile

Si vous travaillez à domicile ou si vous utilisez une partie de votre maison pour votre entreprise, vous pouvez déduire une partie des dépenses de votre maison dans votre déclaration de revenus fédérale. Les dépenses admissibles comprennent :

  • les versements hypothécaires ou de loyer,
  • les impôts fonciers,
  • le coût des services publics,
  • les réparations et l’entretien
  • les frais similaires.

Ce montant que vous pouvez déduire dépend de la proportion de votre maison qui est utilisée à des fins commerciales. Ainsi, si votre bureau à domicile occupe 8 % de la superficie de votre maison, vous pouvez déduire 8 % du total annuel pour chacun de ces coûts.

4. Déduction pour l’amélioration domiciliaire liée à l’état de santé des occupants

Si vous avez dû apporter des améliorations à votre maison cette année pour des raisons médicales, notamment l’installation d’équipements pour personnes âgées ou en situation de handicap, vous pouvez déduire les coûts. Ici, la déduction d’impôt ne se limite pas non plus aux rénovations domiciliaires majeures. Ainsi, si vous avez dû faire baisser vos interrupteurs et poignées de porte pour accommoder une personne en fauteuil roulant, vous pouvez déduire le coût de ces travaux de vos impôts.

La seule règle avec la déduction pour frais médicaux est que vous ne pouvez déduire le montant total que si les améliorations n’augmentent pas la valeur de votre maison. Par exemple, si vous avez une maison qui vaut 210 000 € et que vous avez dépensé 40 000 € pour l’installation d’un ascenseur pour personnes handicapées et que les travaux d’amélioration ont fait passer la valeur de votre maison à 225 000 €, vous pouvez demander la différence entre vos dépenses et le montant de l’augmentation de valeur. Dans ce cas, vous n’auriez droit qu’à une déduction de 15 000 € au lieu de la totalité des 40 000 €.